Ressort et Barillet
Connaître l'histoire du ressort de barillet
Les premières horloges mécaniques utilisaient des poids suspendus à des poulies. Le brillant étranger qui a pensé le premier à remplacer ce système moteur encombrant par la force d'un ressort moteur jouira sans aucun doute d'un honneur particulier dans l'histoire de l'horlogerie de poche. Avant l'invention du mouvement d'horlogerie, on n'aurait tout simplement pas pu imaginer l'idée d'un instrument d'horlogerie portable. Les ressorts ont d'abord été appliqués aux horloges sous une forme très primitive, et les réveils à bas prix le font toujours. Il s'enroule directement autour d'un arbre, et son expansion est limitée par les colonnes. On pense que la première utilisation de ressorts dans les horloges remonte à 1435.
Pour les montres, la première application est fixée entre 1508 et 1510. Les Français affirment que la montre est apparue pour la première fois à Blois, le célèbre centre horloger, vers 1509. À peu près à la même époque, les Allemands ont revendiqué le mérite de P. Heinlein pour la découverte. Alors que le poids de puissance assure une puissance constante, le ressort fournit au contraire une puissance irrégulière selon qu'il est complètement armé ou plus ou moins désarmé. Ce défaut a eu un effet désastreux sur les performances de la première montre. Le poids de la corde enroulée autour du tambour était l'ancêtre du moteur d'horloge. Le premier pendule mécanique avec poids remonte presque certainement à 1300.
Les Allemands ont inventé une came fixée à l'arbre du barillet, sur laquelle était pressé un ressort dont le but était de réguler plus ou moins la puissance du moteur. Ce dispositif, appelé stackfreed, a été remplacé par une fusée , un tambour en forme de cloche autour duquel s'enroule un boyau, lui-même enroulé autour d'un tambour contenant un ressort.
Le ressort de barillet aujourd'hui dans les montres modernes
Dans les montres modernes, le ressort moteur assure 36 à 40 heures d'autonomie. Il y a donc une réserve de marche de 12 ou 16 heures, inutilisée. Mais si cette puissance est perdue, elle offre toujours un avantage car la partie la plus constante de la force motrice est utilisée.
La force requise pour un ressort de montre est très grande. On peut même dire qu'il est trop grand, car il dépasse toujours la limite élastique respectée par la mécanique.
La nécessité de loger les ressorts les plus forts possibles dans le plus petit volume justifie cette dérogation aux lois de la mécanique.